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Cet article de KeyEmotion Lab s’inscrit dans la suite de notre dernier article qui portait sur une famille d’émotions déclenchant l’envie d’apprendre et nous incitant à développer nos connaissances, les émotions épistémiques. Toujours dans l’objectif de mieux comprendre les émotions et leurs fonctions, plusieurs auteurs ont proposé de créer la famille des émotions liées à l’envie de réussir et à la motivation d’accomplissement. Comme nous le constaterons, cette famille d’émotions, dites d’accomplissement, possède quelques points communs avec la famille des émotions épistémiques, certaines émotions se retrouvant d’ailleurs dans les deux familles.

Afin de mieux comprendre les émotions et leurs fonctions, il est courant de les regrouper par familles au sein desquelles elles exercent un rôle similaire. Il en est ainsi des émotions dites « épistémiques » dont la fonction est de nous inciter à développer nos connaissances et faciliter l’apprentissage de nouvelles informations. Ce sont des émotions qui déclenchent l’envie d’apprendre. Les émotions épistémiques jouent un rôle déterminant dans la réussite scolaire et universitaire et, plus largement, dans l’acquisition de nouvelles connaissances tout au long de notre vie. Ce court article de KeyEmotion Lab vous en dit un peu plus sur cette famille d’émotions. Si vous décidez de lire la suite de cet article, c’est parce que ces quelques lignes ont aiguisé votre curiosité, une émotion épistémique clé, qui vous donne envie d’en savoir plus, tout comme la vue d’une pâtisserie dans la vitrine d’une boulangerie vous incite à entrer, l’acheter et la consommer.

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, « chacun sait ce qu’est une émotion… jusqu’à ce qu’on lui demande d’en donner une définition. À ce moment-là, il semble que plus personne ne sache ». Cette difficulté tient d’une part à la complexité des émotions elles-mêmes et, d’autre part, au large éventail des phénomènes affectifs dont les émotions font partie. Quelles sont donc les frontières entre une émotion et les autres types d’affects ? Le présent article a comme objectif de présenter quelques caractéristiques permettant de différencier des phénomènes affectifs tels que les humeurs, les styles affectifs interpersonnels, les attitudes, les traits affectifs, les sentiments et, bien sûr, les émotions elles-mêmes.

Au cours des dernières années, le mécanisme de régulation des émotions a bénéficié d’un intérêt croissant, tant au niveau de la recherche fondamentale que de la recherche clinique, pour son rôle dans la réduction de la souffrance liée aux émotions négatives. Dans cet article, nous considérons les émotions comme issues d’un processus d’évaluation des événements en fonction d'un certain nombre de critères. Nous considérons par conséquent la régulation émotionnelle comme la possibilité de modifier cette évaluation pour manipuler l’émotion qui en résulte. Un intérêt particulier est porté aux bases cérébrales des mécanismes impliqués, à la lumière des résultats les plus récents de la littérature scientifique.

Dans notre précédent article, nous avons vu que la musique est un puissant générateur d’émotions et qu’elle impacte de plusieurs façons notre fonctionnement cognitif et physiologique. Le présent article de KeyEmotion Lab s’inscrit dans la suite de cet article et aborde la façon dont le marketing et la publicité peuvent tirer profit des spécificités de la musique.

La musique est un puissant générateur d’émotions. Dans cet article, nous survolerons les principaux impacts de la musique sur notre fonctionnement physiologique et émotionnel. Nous aborderons également la question du statut tout à fait exceptionnel de la musique : elle recrute les régions cérébrales généralement activées par les stimuli considérés comme vitaux pour notre espèce, alors qu’elle n’est pas vitale du point de vue de l’évolution. Dans le prochain article de KeyEmotion Lab, nous verrons comment la publicité et le marketing peuvent tirer profit des spécificités de la musique.

L’émotion est au cœur de la cognition. Non seulement elle est aujourd’hui considérée comme un système cognitif à part entière, mais elle interagit avec l’ensemble des systèmes cognitifs. Ce nouvel article de KeyEmotion Lab traite des effets multiples des émotions sur la mémoire. Explications.

Pourquoi choisissons-nous tel restaurant à tel moment? Pourquoi ressentons-nous l’envie d’acheter tel objet à tel instant? Pourquoi avons-nous telle pensée actuellement? Une partie des réponses à ces questions provient sans doute d’une des caractéristiques majeures de notre cerveau, sa sensibilité aux effets d’amorçage. Ces effets régissent en partie nos comportements, et ce, totalement à notre insu. Explications dans ce nouvel article sur l’amorçage affectif.

La valence émotionnelle est souvent considérée comme une propriété d’objet ou d’une situation agissant sur notre comportement en nous incitant à l’approche ou à l’évitement. Dans cet article, nous défendons l’idée qu’une valence en termes de propriété d'objet uniforme et stable chez tous les individus ne semble pas correspondre à la réalité. Par ailleurs, un épisode émotionnel et le comportement qui s’ensuit sont souvent le fruit de l’évaluation de nombreux facteurs, chacun possédant sa propre valence. Nous proposons donc de distinguer deux types de valences. Explications.

L’attention émotionnelle est une notion déterminante offrant une porte d’entrée vers la compréhension des mécanismes non conscients à la base de nos préférences et de nos choix. Il existe aujourd’hui des façons de la mesurer de manière scientifique, donc rigoureuse, permettant de prédire le comportement du consommateur dans son parcours d’achat. Explications dans ce nouvel article de KeyEmotion Lab.

La littérature sur les émotions distingue souvent les émotions esthétiques des émotions utilitaires. Seules les émotions utilitaires faciliteraient notre adaptation à des situations critiques pour notre bien-être ou notre survie et seraient génératrices de motivation et de tendance à l’action. Dans cet article de KeyEmotion Lab, nous montrons que les émotions esthétiques ne diffèrent pas réellement des émotions utilitaires sur ces différents aspects. Explications.

Les études portant sur les mécanismes émotionnels des consommateurs sont principalement axées sur les émotions de base. On recherchera par exemple, au moyen de dispositifs d’analyse du codage facial, quelle émotion est suscitée par la vue d’un produit ou de la séquence d'un film publicitaire. L’intérêt de recourir à de tels dispositifs est d’objectiver les émotions ressenties par le consommateur, par rapport à des études faisant appel à des données déclaratives. Les études se fondant sur les émotions de base s’avèrent pourtant d’un intérêt limité par rapport à une approche inspirée des théories de l’évaluation cognitive. Explications.

Une façon de mieux comprendre le fonctionnement émotionnel consiste à structurer les émotions en différentes catégories. Selon les théories avancées, les catégories d’intérêt sont les émotions discrètes, certaines dimensions élémentaires des émotions, ou encore les dimensions de l’analyse cognitive (ou appraisal). Cet article résume ces différentes approches théoriques et montre l’intérêt d’une approche en termes d’évaluation cognitive.

Les émotions sont l’un des moteurs de la prise de décision. Mais la prise de décision ne dépend pas uniquement des émotions suscitées par l’évaluation des paramètres de différentes options. Les émotions que l’on s’imagine pouvoir ressentir consécutivement aux options choisies participent également à la prise de décision. Il en va de même des émotions suscitées par un ensemble de paramètres sans rapport avec les options de la prise décision. Explications dans ce nouvel article de KeyEmotion Lab qui illustre la complexité du rôle des émotions dans la prise de décision.

Le toucher affectif, qui repose sur des afférences tactiles et des fibres nerveuses spécifiques, peut participer à l’agrément ressenti au cours de l’application d’un produit cosmétique. Toutefois, cet agrément est le résultat d’une multitude de facteurs et de l’intervention de différents types d’informations ascendantes (bottom-up) et descendantes (top-down). Quels sont ces facteurs et ces informations et comment étudier cet agrément ? Cet article a comme objectif d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions.

La peur récréative représente une vraie source de plaisir. Mais quelle est la différence entre la peur récréative et la peur réelle ? Reposent-elles sur des mécanismes cognitifs ou cérébraux différents ? Explications dans ce nouvel article de KeyEmotion Lab.

Grâce à nos expériences passées, nous avons tendance à désirer (wanting) ce que nous pensons que nous aimerons (liking) et nous justifions notre désir de quelque chose par le fait que nous l’aimons. La réalité est pourtant plus complexe. Les connaissances récentes sur le fonctionnement du cerveau révèlent que le wanting et le liking sont des processus distincts qui ne vont pas forcément de pair. Nous pouvons désirer quelque chose que nous n’aimons pas, voire aimer quelque chose que nous ne désirons pas… Les mécanismes à la base de la recherche du plaisir et guidant ainsi notre comportement sont pluriels, et en partie conscients et non conscients. D’où la nécessité d’études approfondies pour en tirer des conclusions fiables et opérationnelles. Explications.

L’achat d’une montre Scuba Fifty Fathoms ou d’une montre MoonSwatch, issues d’associations très médiatisées entre Swatch et Blancpain, d’une part, et entre Swatch et Omega, d’autre part, modifie-t-elle le désir de posséder une montre Blancpain ou Omega ? Le présent article tente de répondre à cette question en discutant des leviers émotionnels à la base du désir et de la décision d’achat. Il est notamment suggéré que des mesures implicites doivent compléter l’évaluation déclarative du désir. Enfin, la portée de cet article va au-delà de l’univers de l’horlogerie.

Dans le but de mieux comprendre la complexité des mécanismes émotionnels, il est courant de les fractionner en trois processus, pourtant interdépendants, qui sont l’Évaluation, l’Expérience et l’Expression. Cet article a pour objectif de discuter du jeu respectif de ces trois processus dans la publicité et l’évaluation sensorielle.

L’émotion que peut susciter un film publicitaire est fondamentale dans la genèse d’une tendance à l’action conduisant à une potentielle décision d’achat. L’étude des émotions dans la publicité suscite donc un intérêt croissant. La contagion émotionnelle, basée sur le système des neurones miroirs, constitue l’un des nombreux leviers générateurs d’émotion. Explications.

Un apparent paradoxe : comment l’émotion–épisode de courte durée–suscitée par une publicité peut-elle influencer une décision d’achat qui sera prise bien plus tard ?

Avez-vous déjà tenté de définir le terme « émotion » ? Les mots les plus familiers ne sont pas forcément les plus aisés à définir. Cet article propose une définition de l’émotion en 5 points, à la lumière des connaissances et théories scientifiques actuelles.

D’un côté, les messages d’avertissement anti-tabac poussent les fumeurs à moins consommer en agissant sur leurs émotions, directement en lien avec leurs prises de décision. D’un autre côté, le plaisir procuré par la cigarette pousse ces mêmes fumeurs à consommer davantage. Quels sont les mécanismes à la base de ces émotions et tendances à l’action antagonistes ?

Pour une approche 360° de la mesure des émotions

L’étude des mécanismes émotionnels révèle que nous disposons d’un outil à la fois complexe, puissant et extrêmement utile pour notre bien-être et notre survie qui nous permet de guider notre comportement, même en dehors de toute perception consciente des éléments déclencheurs de ce comportement. Explications.

Une opinion communément admise est que les émotions sont susceptibles de biaiser le raisonnement et la prise de décision. Toutefois, des découvertes scientifiques récentes montrent au contraire qu’elles sont d’une aide précieuse dans certains types de raisonnements et de décisions. Explications.

L’émotion suscitée par la perception d’un produit est un facteur clé de la motivation, de la tendance à l’action et de la décision de consommation ou d’achat de ce produit. Comprendre les mécanismes à la base de la genèse de cette émotion représente donc un enjeu majeur pour les sciences du consommateur et les Marques. Hippolyte Fournier et Olivier Koenig ont récemment publié un article dans la revue Emotion dans lequel ils ont montré comment différents facteurs interagissent dans la genèse d’une émotion et de la tendance à l’action.

L’émotion générée par la perception ou l’utilisation d’un produit est un facteur essentiel à la base de la décision d’achat de ce produit. Mais comment l’évaluer ? Demander au consommateur de verbaliser ce qu’il ressent en voyant ou en utilisant le produit n’est pas suffisant. KeyEmotion Lab propose des tests implicites directement issus de la recherche fondamentale la plus récente. Explications.

Comment tester et optimiser le capital émotionnel de vos messages et de vos packagings ? L’une des originalités de KeyEmotion Lab est de proposer des analyses émotionnelles augmentées. Explications: